Une Saguenéenne en Indonésie


Une Saguenéenne (et son conjoint) à Bali

Femme qui revient de cueillir du riz, son panier sur la tête
Femme qui revient de cueillir du riz, son panier sur la tête

Je suis présentement en Indonésie, en voyage avec Yann. Notre voyage a commencé à Ubud. On a fait du kayak, on a visité la forêt des singes, assisté à un combat de coq sanglant, été témoin d’une cérémonie religieuse traditionnelle avec le sacrifice d’animaux, on a pris le thé chez un paysan et visité sa maison… Présentement, on fait un camp de surf, notre initiation. La plus belle préparation que j’ai trouvée pour mes coupes du monde, qui auront lieu à la fin octobre en Tasmanie, question d’améliorer mon équilibre. Il faut savoir joindre l’utile à l’agréable!

L’Indonésie est un pays qui est composé de plus de 17 000 îles, réparties autour et sur la frontière entre le Nord de l’océan pacifique et le sud de l’océan indien. De ces 17 000 îles, seulement 6 000 d’entre elles sont habitées (ce qui correspond à peu près au nombre d’îles qui portent un nom) par 237 millions d’habitants. À l’ouest de l’archipel, on connaît ou on a déjà entendu parler de Java en raison du café de Java, où près de la moitié de la population habite, la Papouasie occidentale (partie occidentale de la Nouvelle-Guinée), du Timor, Flores, la plus proche du Nord-Ouest de l’Australie. Au départ, nous avions dans l’idée d’arriver dans la capitale de l’Indonésie, Jakarta puis d’aller sur Flores, pour y voir les dragons de Komodo. Ces dragons sont « la plus grande espèce vivante de lézards avec une longueur moyenne de 2 à 3 mètres et un poids d’environ 70 kg. Les dragons de Komodo possèdent également des bactéries virulentes dans leur salive, si une première morsure ne la tue pas et si la proie s’échappe, qui aboutira au décès de l’animal en moins d’une semaine à la suite d’une infection généralisée. Parce que le dragon de Komodo semble à l’abri de ses propres microbes, beaucoup de recherches ont été faites sur la ou les molécules antibactériennes possédées par l’animal dans l’espoir d’une utilisation médicale. »/wikipedia. À Flores, nous aurions aussi pu voir les trois lacs de différentes couleurs, un noir, un vert turquoise et un rouge-brun foncé. Imaginez la vue, du haut du volcan d’où on peut observer les trois lacs en juxtaposition.

Bali

Nous avons plutôt décidé d’arriver sur l’île de Bali, et d’y rester. On ne regrette pas notre choix. Bali, c’est une île qui a le statut de province d’Indonésie (il y en a 28 au total) et dont la capitale est Denpasar. C’est la plus conviviale des îles de l’archipel : proximité des sites touristiques (volcans, temples, forêt des singes). La grosseur de l’île de Bali est moyenne à comparé à ses voisines. En comparatif avec ce que l’on connaît, elle est environ 15 fois plus gros que l’île de Montréal, ce qui veut dire qu’on peut la traverser en voiture en quelques heures et revenir à son point d’origine dans la même journée. L’offre des sites touristiques très bien structurés, et pour les occidentaux que nous sommes je tiens à mentionner que Bali présente l’originalité d’être la seule île d’Indonésie à être restée essentiellement hindouiste. (le reste est majoritairement musulman). Donc  à Bali, 75% des gens sont Indous. L’avantage pour les femmes occidentales, c’est d’avoir la liberté de pouvoir se promener sous le soleil en vêtements courts et d’être en bikini sur la plage. Dans un climat tropical, c’est un facteur appréciable. La meilleure période de l’année pour y aller est d’avril à octobre, pour éviter la saison des pluies.

La végétation est opulente il va sans dire, les rizières à pallier sont à couper le souffle. Bali, c’est aussi l’île des artistes. Dans la ville d’Ubud plus particulièrement, selon le chauffeur et guide touristique que nous avons engagé, près de 70% de la population vit de l’artisanat. Ils sont tellement habiles de leurs mains, qu’ils arrivent à tout faire à partir de feuilles de bananier, de palmier, de bois, de pierre. Il y a de l’artisanat partout, à preuve, lorsque nous avons descendu la rivière Ayung en kayak, les flancs rocheux dans la jungle étaient avaient été sculptés par des artisans. Des personnages souriants sortaient du roc avec tellement de persuasion, qu’on sentait dans leur expression le plaisir de l’eau vive…

Ubud, c’est comme le Baie Saint-Paul de Bali! Il y a des galeries d’art littéralement partout et elles foisonnent de talents locaux. Le prix des œuvres et tout à fait abordable. On a visité une coopérative d’artistes. Un concept bien adapté, à qui on remet 65 % des revenus à l’artiste qui vend une œuvre et 35% va aux autres artistes de la coopérative. Nous avons également assisté à une démonstration de batik, un processus de teinture du tissus typique de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Asie. J’ai été surprise de constater que la technique que j’utilise pour peindre mes toiles à l’aquarelle ressemble à cet art traditionnel d’un peu plus de mille ans, en raison de l’approche qui consiste à réserver des espaces blancs ou de couleur pâle. Tandis que je le fais avec de la gomme réserve à base de caoutchouc sur du papier, eux le font avec de la cire d’abeille sur du tissus. Les artisans font des dessins sur le tissus avec un applicateur à cire chaude, avant de le tremper dans une teinture de couleur. Ensuite, elles font sécher le tissus, puis le font bouillir pour enlever la cire. Elles appliquent à nouveau de la cire pour faire d’autres motifs, et recommencent jusqu’à l’obtention des teintes et motifs désirés. C’était très inspirant à la fois de visiter les nombreuses galeries, la coopérative et aussi la manufacture de batik. J’ai vu de nouveaux styles, découvert de nouvelles textures dans les toiles comme dans le batik, observé les différents modes de mise en marché. Ça m’a aussi fait réaliser que dans la création, on a beau être motivé par la recherche de nouvelles textures et une certaine quête d’originalité, tout cela n’a a mes yeux pas la même valeur qu’une œuvre où on sent un besoin intense d’exprimer quelque chose. En d’autres mots, la technique c’est bien, mais l’intention, c’est encore mieux. Le même principe s’applique à bien des domaines d’activité.

Ici, le Western de la classe moyenne est riche : un gros souper à deux en ville coûte environ 30$ canadien, mais on peut très bien manger pour 5$ par personne. La nourriture locale est vraiment très bonne. Une sorte de mélange de recettes indiennes et asiatique (l’adjectif indonésien le dit bien). J’ai parlé avec une française qui habite ici depuis deux ans. Elle dit qu’avec un budget annuel équivalent à 12 000$ canadiens, on arrive à vivre très bien ici. Elle a dit aussi que le temps sur l’île de Bali est éternel. On oublie le mois, l’année, parfois même ses projets. Elle retournera en France dans un mois, pour de bon. Elle repart sans avoir accompli ce qu’elle croyait accomplir sur le plan humanitaire (elle avait des projets avec une agence qui sont tombés à l’eau) mais elle a en contrepartie développé une meilleure connexion spirituelle, d’après ses propres mots. Bali, c’est donc aussi une destination holistique : on peut en effet se payer une retraite de yoga, équilibrage énergétique, massages balinais et, comme nous, une retraite de surf!

Surfer sur l’océan indien a quelque chose de surréel pour moi, saguenéenne. D’abord, c’est quelque chose que j’ai à peine rêvé de faire dans ma vie, pensant que c’était bien loin de ma réalité nord-américaine. Quoique, depuis quelques années, le surf en rivière s’est développé comme discipline sur les rapides Lachine notamment, à Montréal. Mais, à choisir, j’ai toujours préféré embarquer dans mon kayak. Comme la Chine ne m’offre pas de plan d’eau vive et que je n’ai pas mon kayak là-bas, le surf à Bali était tout désigné! Un très bel exercice, assez physique et tellement gratifiant quand on réussit à se lever sur la vague, avec les encouragements de son entraîneur privé. Je vous l’ai dit? Bali, c’est l’île où le Western de la classe moyenne est riche!

Forêt des singes et cérémonies religieuses

Petits paniers d'offrandes comme on les retrouve à l'entrée des commerces et dans les voitures, sur les mobylettes...
Petits paniers d'offrandes comme on les retrouve à l'entrée des commerces et dans les voitures, sur les mobylettes...

À l’entrée du parc de la forêt des singes, on nous remet un dépliant qui explique le genre de visite qu’on s’apprête à faire. Pas le temps de le lire qu’un singe s’est approché de nous et quête littéralement une banane. En moins de deux, j’en ai un sur l’épaule. Je suis surprise par la douceur de leurs petites mains coussinées et leur habileté. C’est un endroit-spectacle pour les touristes et on s’est entièrement assumé là-dessus. On a aimé faire la visite, marcher dans une jungle bien préservée, y voir des temples et été témoins de quelques guerres de territoires entre les singes. Sauf qu’au bout d’une heure et demi, on avait fait le tour.

En portant attention au dépliant, j’ai appris les rudiments de la philosophe hindou balinaise. Plus tard, j’en ai été témoin. Donc d’après ce qu’on présentait dans ce dépliant (et j’en fais une traduction libre à partir de l’anglais), « la paix et la liberté s’obtiennent dans la vie seulement lorsque l’on respecte et qu’on observe la doctrine des trois relations harmonieuses, connues sous le nom de Tri Hita Karana :

              1. Dieu bénit la vie, a créé la nature et tout ce qu’elle contient.
              2. La nature offre suffisamment de ressources pour subvenir aux besoins et aux activités de l’être humain
              3. Les êtres humains ont l’obligation de construire des villages traditionnels, de construire des temples qui servent à vénérer, avec des cérémonies et des offrandes servant tant à préserver la nature et qu’à régler les problèmes.»

Une de ses manifestations les plus spectaculaires est la danse dont il existe plusieurs types, souvent dansés par de très jeunes filles (le legong). On a assisté à une danse legong (et on a été invité à y participer, vous auriez dû voir Yann la faire!). C’est une danse très particulière où prédominent le mouvement des doigts, des bras et des yeux (la tête reste droite, les yeux regardent de gauche à droite, en passant par le haut.) Aussi, partout dans la ville et à tout moment, on s’enfarge dans des petits paniers fait main, de la grosseurs de cendriers, dans lesquels il y a des offrandes : encens, riz coloré rose, jaune, fleurs, feuillages variés. Deux fois par jour, les Balinais préparent minutieusement ces offrandes qu’ils déposent à l’entrée de leur demeure ou des commerces, sur le tableau de bord de leur voiture ou même collée sur la devanture de leur mobylette. Les offrandes déposées au sol « occupent » le démon pour le faire se tenir loin, et celles déposées dans le temple, au coeur de celui-ci, sert à remercier Dieu. Selon eux, cette tradition apporte la protection et la prospérité. En aventuriers que nous sommes, nous avons été invités (disons ça comme ça) à entrer dans la cour intérieure d’un village. Ceux-ci sont tous emmurés et possèdent tous un temple principal. Toutes les maison ont aussi leur propre temple. En fait, ils appellent ça des temples mais c’est surtout des genres de petites tours de ciment de 10 pieds de haut, ornementés de fioritures et d’offrandes. Le grand temple lui est une sorte de grand gazébo, avec plein de petits temples qui l’encercle. Les gens qui nous ont accueilli ont été d’une gentillesse extrême. Très fiers de nous présenter leurs coutumes, ils nous ont permis de mieux comprendre le principe des offrandes. Par exemple, au centre du temple, il y avait un amas de ce qui m’apparaissait être une pile de déchets. En m’y approchant et avec les explications de notre hôte, j’ai vu que c’était une tonne de petites offrandes empilées dans un ordre précis. « La variété des couleurs et des textures est très importante » nous a dit l’hôte. C’est pourquoi le petit chiot qui a été sacrifié, tout comme le coq, et qui reposaient sur un lit de feuilles de bananier avec du riz et des pétales de fleurs, étaient vraiment des offrandes de qualité, et des choix difficiles à faire selon ses dires. Quand on est ressortis de là, j’ai eu l’impression d’avoir assisté à une épluchette de blé d’inde familiale…sacrifices en plus.

Tekut et la cuisinière

Le destin et Ketut

Pendant une excursion à mobylette, nous nous sommes arrêtés voir un attroupement de villageois. C’est là qu’on a rencontré Ketut (en chemisier rouge sur la photo ci-jointe), celui qui allait devenir notre chauffeur et guide pour nos deux jours à Ubud (pour les intéressés, on peut rejoindre Tekut par courriel : suryagede09@yahoo.com et dites que c’est Yann et Stéfanie qui vous envoient!). L’attroupement n’était pas banal et méritait bien la présence de la cuisinière du village avec son stand à mets local : la vie d’au moins un coq était en jeu. Des hommes pour la plupart étaient attroupés, certains tenaient dans leurs bras un coq qu’ils flattaient comme un petit animal de compagnie. Puis, d’autres s’affairaient à attacher une petite lame (comme celle d’un canif) à l’une des pattes de l’animal, avec de la ficelle rouge. « C’est un combat de coq » nous dit Ketut, qui nous adresse la parole pour la première fois. On a remarqué et c’est strictement interdit au Canada en autres. Les paris sont faits, il n’y a pas vraiment de favori. À chaque fois, les résultats sont variables selon lui. La seule constante, c’est qu’il s’y perd beaucoup de plumes, c’est le moins qu’on puisse dire. Le combat commence avec les hommes qui tiennent leurs bêtes face à face et qui les font se heurter, avant de les laisser librement…s’entretuer. Le premier round est presque décisif : un coq perd sa queue. On replace les concurrents dans leur arène pour le deuxième round où quelques coups sanglants sont assénés. Le troisième round est le plus dur à voir : les coqs sont mis dans une cage de bambou et le dominant achève son adversaire. Le gagnant affrontera un prochain concurrent. On en a eu assez d’une démonstration. Kekut avait déjà commencé à nous dire qu’il pourrait nous conduire à travers les routes de campagne et nous emmener voir le volcan du Mont Batur, nous expliquer les traditions, nous inviter à prendre le thé chez lui. Toutes des invitations qu’on s’est empressés d’accepter, tellement le type était sympathique et qu’il parlait un bon anglais pour un gars de la place. Il nous a raconté plus tard son histoire, qui n’est pas banale : lorsqu’il avait 8 ans, ses parents ont été déportés par le gouvernement sur l’île de Sumatra pour y faire la cueillette du riz et mieux gagner leur vie. Mais comme lui tenait absolument à aller à l’école, il n’a pas suivi ses parents, qui ont accepté sa volonté, le laissant à la communauté. Il dit avoir rencontré par le bon hasard de Dieu un membre de la communauté religieuse chistianiste établie dans son village. C’est avec cette communauté qu’il a fait ses études à l’école primaire. Pour le secondaire, il n’avait pas d’argent pour poursuivre ses études. Il est devenu agent de sécurité et chauffeur. C’est là qu’il a rencontré celle qu’il appelle « sa mère », une New-Yorkaise en vacances. Elle l’a trouvé brave et déterminé et a accepté de devenir en quelque sorte sa marraine. Du continent américain aux îles indonésiennes, un pont s’est créé entre eux. Kekut a terminé ses études, a rencontré sa femme, une balinaise qui travaillait dans un restaurant local. Ensemble, ils ont eu deux enfants. Puis, encore d’après la bonté de Dieu, il a rencontré une Italienne qui est elle aussi devenue sa marraine, pour payer cette fois ses études universitaires. Ironie du sort, ses deux aidantes se connaissaient, mais ne savaient pas la contributions que l’une et de l’autre apportaient à Kekut, elles l’ont appris plus tard. Il a gradué en droit. Il est intéressé par la politique et est candidat dans son village. Mais, comme l’argent semble poser problème à sa progression, il continue de faire son travail de chauffeur, jusqu’à ce que peut-être il rencontre quelqu’un d’autre qui acceptera de lui prêter main forte et faire sa place en politique, peut-être un peu plus délicat…

Le salaire moyen annuel en Indonésie est de plus ou moins 3700$ canadiens. Même si l’activité touristique est prépondérante à Bali, l’agriculture reste le secteur qui emploie le plus de main d’œuvre, notamment dans la culture du riz. L’agriculture balinaise comporte aussi en petite quantité des fruits et légumes, le café arabica et d’autres espèces. De nombreux producteurs sont membres de fermes traditionnelles appelées subak abian, et basées sur la philosophie hindouiste de « Tri Hita Karana ». Le café Abian Subak notamment est adapté au commerce équitable. Nous avons visité une plantation de café et j’ai été très surprise de découvrir le café le plus prisé des Taïwanais. C’est celui dont les grains sont passés par le système digestif de petites bestioles dont le nom m’échappe et qui ressemblent à un marsupial (la bestiole qu’utilise Telus dans ses publicités). J’étais très sceptique que ce café puisse être « meilleur » mais la dégustation qui nous a été offerte m’a largement convaincue. Le goût était doux et onctueux, comme aucun café que j’ai goûté auparavant. Pas donné par contre. Environ 30$ pour l’équivalent de 10 tasses. Le café arabica est essentiellement produit sur les hauts plateaux de Kintamani, près du Mont Batur. Notre randonnée là-bas a été vaine puisqu’un épais brouillard bloquait la vue du volcan et rendait impossible son ascension.

Notre voyage se termine déjà. Pendant ce temps, les arbres au Québec sont colorés et l’air est toujours aussi pur. C’est vrai, l’hiver s’en vient. Mais pour ceux qui aiment les voyages et le côté exotique qu’ils comportent, deux à trois semaines à Bali, je vous garantis que c’est le paradis. Le voyage prendra certainement une vingtaine d’heures en avion, avec une escale à Singapour, mais une fois rendu, vous tomberez sous le charme. Ces vacances en étaient pour Yann, tandis que de mon côté, j’ai continué d’alimenter mon inspiration pour mon exposition en Chine, je me suis entraînée et j’ai planifié mon prochain voyage en Tasmanie. D’ailleurs,  mon nouveau kayak est arrivé au port de Hobart, de la République Tchèque. Les contacts par courriel que j’ai avec les coureurs et les organisateurs des Coupes du monde qui auront lieu là-bas me donnent l’impression que ce sera une très belle expérience. J’ai aussi continué de lancer des perches pour rallier des partenaires dans mon aventures sur le circuit de la Coupe du monde.

Je tiens d’ailleurs à remercier sincèrement l’Auberge Saint-Antoine (www.saint-antoine.com), ses dirigeants et son personnel qui m’offrent leur support. Je suis fière de m’associer à des gens qui font les choses d’une manière authentique comme eux, avec la meilleure intention de faire une différence dans ce monde et dans leur cas, c’est par une expérience hôtellière exclusive et haut de gamme. Merci aussi à un donateur du monde des affaires de Québec qui prèfère demeurer anonyme et qui me permettra de payer une partie des frais de transport de mon kayak. À vous et à l’Auberge Saint-Antoine, mille mercis.

Écoutez ma chronique au sujet de Bali, dans le Retour de Gilles Parent au FM 93,3 via ce lien.